Ce bras oscillant a plus de vingt ans et court encore les bois en enduro en ancienne. Un exemple qui ne se décide pas à partir à la retraite en pleine possession de ses moyens. Ca c’était pour coller à l’actualité. Sourire !
Des ans, les outrages se font sentir. Différence avec la citation originelle, ce ne sont pas d’irréparables outrages et d’ailleurs on va lui faire une remise en condition.
L’idée est de recharger à la soudure les parties marquées, avant de les ré-usiner dans la conformité géométrique qui convient.
Nettoyage et polissage des parties qui vont être soudées pour commencer.
Pré-chauffe.
Soudure sur les « mains », intérieur , extérieur, passages de l’axe, à gauche et à droite. Tout était marqué.
Ca c’était la mise en bouche. Le gros du menu arrive, on va jouer de la fraiseuse. Ce qui demande pas mal de préparatifs.
Premièrement, on vire l’étau en vue de fixer le bras à la table directement ou presque.
Ensuite, on bascule la tête de la verticale à l’horizontale.
Vient le premier gros morceau, brider le bras dans la bonne position. Le sage a dit «
le fraisage, c’est l’art du bridage ». Et sur cette citation, le sage était convaincant.
Dans notre cas, il s’agit de positionner le bras de façon à ce que son axe de rotation soit bien parallèle à l’axe de la broche de la fraiseuse. Axes représentées en rouge sur la photo qui suit.
Pour ça, on vérifie à l’aide d’un comparateur qui est l’espèce de montre visible en bas à droite.
Montage d’une fraise qui là n’attend que la fin de prise de la photo pour aller retirer proprement et bien droit (en l’occurrence pour générer une surface bien perpendiculaire à l’axe de bras oscillant) la soudure qui dépasse.
La même à l’œuvre sur le côté extérieur de la main gauche du bras osc.
Reprise du passage de l’axe dans la même zone et avec le même montage.
On termine, toujours avec le même bridage, par la petite face d’appui du tendeur de chaîne.
Pour passer à l’autre côté et refaire les mêmes opérations, il faut basculer la tête de gauche à droite et déplacer/repositionner tout le bazar du côté droit de la table de la fraiseuse. Petite contrainte supplémentaire, il faut répéter les cotes par rapport à l’axe de bras de façon symétrique.
Sur la photo, contrôle de la petite face d’appui du tendeur de chaîne. Ces faces pourront du coup servir de référence pour l’alignement de la roue.
Nouveau changement de positionnement, cette fois pour usiner les faces intérieures des mains.
Quelques vues de la fraise dans cette zone de travail.
Petites tâches d’ébavurage pour terminer. N’aurait ce pas meilleure allure qu’avant tous ces travaux ?