4 heures du Castelet 2014

Ca devient dur pour les MASSEY-FERGUSSON, pardon les GUZZI.  

les moteurs pro-twins ne vont pas tarder a ressortir     

Superbe victoire dès la première course de la saison de la magnifique PEM du team force (Grizzli)
et ce devant la phase one de Peter Linden
Ce cadre prêté par Alain Ferrailleur et peaufiné par Christian est une merveille
Les pilotes Richard Hubin et Greg Fastré furent fabuleux avec les meilleurs temps en course

Chapeau bas
L'ami Christian en Pompier
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Rectification des photos

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Superbe résultat , bravo aux participants pilotes et préparateurs de cette belle et très bonne machine                      

        

Pour ceux qui doutaient ...Conti pour les 2ers ...  ...BIentôt Phase one va abandonner le Kawa pour le Suz GSX...rumeurs...

Encore BRavo parce que Peter Linden n'est pas le perdreau de l'année

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Le "petit" à droite était le pilote la Glam, qui arrête

KAWA  2 et 3            

Les résultats de l'endurance des 4 H du Castellet 2014 .
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Je les ai affiché en Haut,, Roger   

Très belle vidéo du BELGIUM TEAM FORCE 

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bravo à tout le team !
      

A+
eric

On attend avec impatience le récit des exploits de Jolly Jumper  et des ses fidèles écuyers       
     

Pierre a écrit:

Pour ceux qui doutaient ...Conti pour les 2ers ...  ...BIentôt Phase one va abandonner le Kawa pour le Suz GSX...rumeurs...

Encore BRavo parce que Peter Linden n'est pas le perdreau de l'année

Phase one à Mettet sur Kawa et Spa sur Suz ,nouveau cadre, celui ci a 30 ans, car comme a dit Peter Linden  ,on a besoin d'un moteur pour gagner à nouveau 

Félicitations Christian, la persévérance fini toujours par payer....

C'était une belle course, bravo  
Julien

chef a écrit:

C'était une belle course, bravo  
Julien

Bien rentrer? et encore bravo pour tes courses...   merci pour le rapatriement de ma moitié....

une petite photo de l'équipe Baloo et du grand Patrick

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Pierre a écrit:

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Le "petit" à droite était le pilote la Glam, qui arrête

KAWA  2 et 3            

oui mais suz a la première place          

bravo à tous  
on y voit vraiment que dalle sur ce circuit la nuit !
les chronos sont pas tombés de beaucoup (4 ou 5 sec je crois), je suis épaté !
 

j-yves a écrit:

On attend avec impatience le récit des exploits de Jolly Jumper  et des ses fidèles écuyers       
     

A la demande (presque) générale, voici le CR de notre début de saison qualifié, dirons nous, de laborieux ....

Jeudi matin, départ vers 9h des équipiers AML Racing depuis leur camp de base respectif : Strasbourg, Paris, La Bourboule. Tout le monde plein sud vers le circuit du Castellet qui nous réserve la météo habituelle de début Avril : Vent et grosse grisaille. Il y a dans l’équipe des météorologues optimistes et ceux qui ont l’expérience des précédents Sunday Ride Classic noyés de flotte. Heureusement ce seront les premiers cités qui auront raison avec un WE frais mais ensoleillé.
L’arrivée sur place se fait dans la joie et la bonne humeur qui sied au début de saison. Le team habituel est renforcé, cette fois ci, de présences féminines avec Cathy, Marie, Valérie et Alexia. Nous partageons le stand numéro deux avec la Guzzi de Motobel, la Ducati 31, et l’autre Kawasaki des Melting Potes dont un des pilotes n’est autre que Bruno Langlois vainqueur de la montée de Pikes Peak en 2013. Si vous avez un petit moment : voici le lien video de cette performance impressionnante :
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On s’installe tranquillement dans le stand, impossible en revanche de déployer le barnum à l’extérieur compte tenu du vent violent. L’opération risquerait de voir la moitié de l’équipe s’envoler comme Mary Poppins au bout de son parapluie.  Nous prendrons donc nos quartiers dans le stand qui ceci dit est gigantesque et permet à notre tablée de douze personnes de dîner à l’aise. Tout de suite le « docteur en nutrition sportive» dit Roulette sort les ingrédients de mise en forme : saucisson, andouille, patés et fromages d’Auvergne couvrent littéralement la table !!
Le lendemain, les premiers essais libres sont à 11h00. On se lève tôt car bien que Jolly Jumper ait retrouvé sa superbe livrée verte et noire, il lui manque toujours la bulle de carénage indispensable pour protéger la tête des pilotes lors de la prise de vitesse supersonique dans la ligne droite du Mistral. Alain Genoud doit l’avoir dans ses bagages et s’est engagé à la monter sur place. Pendant cette opération, Bruno B. remet des réglages de carburation plus proches de ceux d’Imola l’an passé car les tentatives pendant les essais sur route dans le vignoble alsacien (sic!) n’ont rien donné de satisfaisant.
Première alerte électrique, la batterie neuve est à plat! Sans doute a-t-on laissé le contact toute la nuit…
A 11h10, je remonte sur le dos du Frelon Vert, avec, je dois l’avouer une petite boule au ventre me remémorant notre dernière ruade de SPA 2013. Je constate immédiatement les progrès réalisés sur le freinage, deux doigts suffisent à planter la fourche dans le bitume quelle que soit la vitesse d’approche de la prochaine courbe (celle-ci doit quand même flirter avec 230 km/h après le premier bout de ligne droite). Par contre je fais également un douloureux constat : le circuit du Castellet n’arrête pas de tourner à droite ce qui me met à la peine avec ma guibole droite qui tient plus du chêne que du roseau et qui ne veux pas plier assez m’empêchant de déhancher. Tant pis ce sera position "crapeau sur une boite d'allumette" dans la magnifique courbe de Signes qui passe en 5eme sur le filet de gaz aux alentours de 200 km/h… l’année prochaine je me fais greffer un genou en mousse !!
Le verdict du chrono est cruel, je suis proche des 3 minutes alors que les premiers mettent 30 secondes de moins au tour. Ça va s’améliorer un peu  et de jour j’arriverai péniblement à tourner en 2’45 en course…bof.
Le moteur marche correctement malgré quelques défauts d’allumage pleine charge, sans doute la batterie qui n’a pas suffisamment eu de temps de recharge.
Je passe le manche à Richie, qui, ma foi, à l’air de bien se plaire et tourne de suite dans des temps comparables : l’homogénéité de l’équipe augmente et évitera à nos deux panneauteuses Cathy et Alexia d’avoir à changer trop de chiffres …
Il rentre en confirmant les ratés d’allumage, ce qui oblige notre valeureux mécano à changer derechef bobines et bougies pour plus de sureté, elles sont un peu blanches ce qui permettra de me consacrer à mon jeu philosophique favori : la recherche du meilleur compromis entre les tailles de gicleurs (principal et ralenti) pas vrai mon bon Bruno B ?
Pour nos problèmes de batterie, nous chargeons Pascal et Damien d’en trouver une parmi les motocistes du coin. Ils reviennent avec une 14Ah c’est un peu juste mais ça dépannera... enfin si quelqu’un pense à la remplir d’acide et à la mettre en charge. Nous verrons plus tard que ce n’était pas si évident….
La deuxième séance ne permettra pas de progresser beaucoup, juste de bien mémoriser le grand circuit. Toutefois un nouveau problème électrique apparait : le bouton de démarreur ne fonctionne pas à chaque fois et à vrai dire de moins en moins bien…ce n’est pas très grave, il n’y a qu’au départ que c’est vraiment problématique car ensuite au ravitaillement il y a plein de monde pour pousser la moto.  On décide tout de même de changer tout ce qui se trouve sur le chemin du courant entre ce put... de bouton et cet emm… de démarreur, y compris le relais. Comme on en a pas (de relais !! suivez bon sang…), je vais taper l’équipe de la 22, qui gentiment m’en prête un … complètement mort ! On fera donc avec ce qu’on a….
Enfin vendredi soir il y a les essais de nuit où trois tours seulement sont nécessaires pour valider l’éclairage…
On est qualifiés en 33eme position sur 45 engagés…Modeste ! Mais on se qualifie quasiment à chaque fois à cette hauteur avant de progresser en course grâce à notre régularité et la gestion optimale des ravitaillements. La confiance est donc là
La journée du Samedi est bien longue, juste un petit warm up sur le coup de midi qui permet de valider démultiplication et carburation et également confirmer que l’on a toujours des problèmes de démarrage.
Pendant le briefing de pré course orchestré par notre stratège vénéré Bruno S., la décision est prise : Richie prendra le départ et je verrai le drapeau à damiers si tout se passe bien ….
A H moins 20 minutes, il faut sortir des stands et rejoindre la grille de départ en épi. Evidemment Jolly Jumper ne démarre pas du premier coup et cela fait monter le stress d’un cran.
Procédure de départ classique : premier alignement des motos avec pilotes de l’autre côté de la piste et c’est parti pour deux tours de chauffe puis re alignement et départ au drapeau tricolore. Pour les deux tours de chauffe, Richie se jette sur le Brelon Vert et actionne trois fois le bouton sans effet ! A la quatrième, le 4 cylindres Kawa hurle et c’est parti. S’il se passe la même chose pour le vrai départ, on risque de pointer derjo au premier tour.  Stress au max pour l’équipe.
Heureusement, le bouton a compris que ça allait être sa fête s’il continuait à donner des sueurs à AML Racing, du coup ça part au quart, si bien que le Richie prend le vrai départ quasiment sur la roue AR!!
C’est parti pour 4 heures :  les premiers tours sont toujours les plus chauds car on roule encore en paquet et il y a toujours un p'tit malin prêt à se foutre par terre dans la première minute pour se glorifier d’un dépassement hasardeux. Mais AML Racing commence à avoir de la bouteille, et on a dit que cette fois ci on allait au bout, alors la prudence est de mise. Richie fait son premier relais comme une fleur, et l’on pointe 28 au bout de 45 minutes. Ça va être à votre serviteur d’aller faire sa séance de kiné du genou droit avec les autres…Vérification expresse du mécano, béquillage viril de Pascal, ravitaillement éclair par Fred et son biberon de 20 litres, la procédure habituelle se déroule sans souci à part, bien sur, ce bougre d’andouille de bouton qui ne marche plus du tout, FAUT POUSSER !!!!….ce sera comme ça jusqu’à la fin …
Je me sens mieux sur la mob et il faut dire qu’avec le rythme des premiers, je me sens un peu obligé de me cracher dans les pognes. Toutefois notre moteur ne peut rivaliser en puissance et de plus je sens un truc bizarre : quand on passe la 4 en soudant la poignée à toc, j’ai l’impression que l’embrayage peine à faire passer la puissance. La galère continue donc et il faudra rendre la main systématiquement jusqu’à la fin de la course pour ne pas tout cramer et finir sur le bas-côté !!
J’en réfère à mon co-équipier au changement suivant pour qu’il gère la situation. Il repart avec les dernières lueurs rougeoyantes du soleil méditerranéen qui s’écroule derrière les pins parasols: on va bientôt allumer les chandelles et ça , ça veut dire avoir embarqué la fée électricité sur la moto et qu’elle soit bien lunée….on va rapidement être fixé, contrairement à notre alternateur qui a décidé de jouer les comiques en cassant sa fixation justement et en pesant sur le sélecteur ce qui oblige Richie à rentrer en 5eme…ça ne va pas du tout améliorer les performances de notre embrayage, vous vous en doutez..
Quand il rentre, nous prenons une mauvaise décision : « Virons tout le montage de l’alternateur, on finira sur les batteries ». J’explique : mauvaise décision car :
1)      On parle de batteries au pluriel alors que la seule qui soit opérationnelle est sur la moto, celle que l’on a acheté est vierge d’acide (personne n’a pensé à la mettre en route)
2)      La nuit est tombé donc l’allumage n’est plus tout seul à pomper les électrons il y a aussi les phares (par contre on n’est pas em….avec le démarreur !! )
3)      Au moment où l’on sectionne le câble d’alimentation du dispositif, une jolie étincelle nous prévient que les complications sont annoncées…
Je repars donc avec une moto qui, je le sais d’avance, va marcher de moins en moins bien. Je décide de ne rouler qu’avec un seul phare pour faire des économies d'énergie ce qui, sur le Circuit du Castellet relève presque de l’inconscience : en effet celui-ci, premièrement n’est absolument pas éclairé et deuxièmement n’est pas équipé de catadioptres le long des vibreurs pour visualiser les courbes…Grands frissons assurés en entrée de courbe où l’on en vient à regretter que la moto ne soit pas équipée d’un Labrador qui court vite et d’une canne blanche!!
Au bout de quelques tours, je sens les premiers hoquets annonciateurs de : « PLUS DE PILES! ». Je rentre au stand mais la mesure de la tension donne 12,5 V et tout le monde me renvoie sur la piste « noire ». Mal joué : « It will be the longest lap, it will be the longest lap » !! Je roule en dehors de toutes les trajectoires avec une moto souffreteuse qui ne prend plus ses tours…au bout de 5 longues minutes, retour à la case départ.
Dans l’intervalle, nos amis de chez Moto Bel qui, malheureusement ont abandonné alors qu’ils étaient en 3eme position nous prêtent une batterie lithium ion qui doit tenir 45 minutes même avec les phares.  On la monte fissa et Richard repart ….. pour un tour !! …Il rentre à nouveau, la moto ne marche plus que sur deux cylindres. Sans doute, l’arc électrique durant l’ablation type « médecine de guerre » de l’alternateur a collatéralement dérouillé une bobine …effectivement cylindres 2 et 3 ne s’allument plus, encore une fois la moto rentre dans le stand et se fait chirurgiquer par Bruno B.
Enfin ça marche, et Richard roule jusqu’à 22h et quelques, sans autre souci de celui de devoir « demander sa route » à chaque virage tellement l’éclairage est minable avec une seule loupiote…
On le fait rentrer pour ne pas dépasser la limite des 45 minutes d’affilée pour un même pilote et je vais finir après que l’on ait démonté à la hâte la batterie de la moto de démonstration de Fred pour la jeter dans le Brelon Vert pour sa dernière tétée électrique…
Il n’y a plus qu’un quart d’heure à tenir, et je prends à parler à la moto en permanence pour qu’elle veuille bien m’emmener au bout, je ne vois tellement rien que j’attends que  les autres me doublent pour m’éclairer les virages ….A un moment je me mets même à suivre une BM qui éclaire correctement …mais bon, faut quand même pas exagérer, je finis par le doubler pour me remettre immédiatement dans le trou noir…les tours s’égrènent, je sais qu’il ne doit plus rester beaucoup de temps. J’en suis là de mes réflexions quand je vois enfin s’agiter le drapeau à damiers….Splendide!….on a réussi à aller au bout, persécutés par des petites merdes en tout genre. Je flatte le réservoir de Jolly Jumper qui doit en avoir plein les pneus de cette course au scenario improbable. 
Je rentre au stand où toute l’équipe est ravie que la saison commence par autre chose qu’un abandon. Ça a été laborieux et même si forcément le résultat n’est pas là,35^ème sur 45 engagés au départ, l’équipe est plus soudée que jamais et prête à affronter le reste de la saison.
Merci à tous ceux qui permettent à ces beaux moments d’exister.

Rendez vous le 21 Juin pour la course sur l'Anneau du Rhin. D'ici là on a deux mots à dire à cette maudite fée Electricité, et des idées d'amélioration plein la tête. 

Si quelqu'un a des liens pour des photos de l'epreuve ....
de meme pour recuperer les feuilles de temps ....
   

Que la lumière soit ! ça c'est la théorie mais en pratique en course , le résultat n'est pas toujours à la hauteur de la demande , c'est pour cela que j'attache une attention toute particulière à ce système de charge , ce résultat (35eme) a quand même récompensé la pugnacité de cette équipe et le courage des pilotes dans la nuit....................
Très beau compte rendu complet   
A la prochaine  course , ces petits "désagréments" seront rectifiés